D’autres GUGLIELMI, les BIANCHERI et les DULBECCO

Laurent n’est pas le premier Guglielmi à migrer de Vallebona vers la région Toulonnaise, mais c’est le premier de notre lignée directe à l’avoir fait. On ne saura jamais où il a rencontré la belle Niçoise Réparate Biancheri ni où ils se sont mariés, mais leur premier enfant, Catherine est née à Vallebona en 1850, puis est né Jean-Benoît (le père de ma grand-mère) en 1860 à Toulon ainsi que Annonciade en 1866, ce qui date la migration à 1855 environ.
Le recensement de 1872 les localise (…)

A gauche, Jean-Benoît Guglielmi, le père de ma grand-mère maternelle. Il est brigadier préposé à l’octroi (il en a bien la tête !). L’octroi est l’ancien nom pour la douane. A droite, sa première femme Maria Grasso, née à Olmo-Gentile en Italie, elle était repasseuse. Elle est la mère de ma grand-mère. Leur parcours matrimonial est assez atypique pour l’époque : Ils ont la trentaine quand ils se marient en 1888, et c’est leur premier mariage. Elle a quatre ans de plus que lui. Et, cerise (…)

Nous n’avons pas de photo d’elle, et elle n’a pas de lien de parenté très direct avec le reste de la famille, pourtant c’est une personne importante puisqu’elle est à l’origine de l’autre tombeau de famille à Toulon, côté Marmottans cette fois-ci. Beaucoup de membres de notre famille proche y sont enterrés. Elle mérite donc de plein droit de figurer dans ce recueil. Antoinette est une cousine germaine par alliance de Barthélémy Garibbo, comme l’indique son acte de décès en 1890, dans lequel (…)

Thérèse Guglielmi est une cousine de Jean-Benoît Guglielmi, le préposé à l’octroi.
Elle est née en 1849 de l’union de Jean Guglielmi avec Marie-Catherine Biancheri, alors que Jean-Benoît était né de l’union de Laurent Guglielmi avec Reparate Biancheri.
Probablement des frères qui épousent des sœurs.
Thérèse et Jean-Benoît étaient donc doublement cousins, si on peut dire !

Heureusement il n’est pas de notre famille directe !
On remarquera la lourdeur des peines à l’époque !

Il faut remonter assez loin dans l’arbre pour trouver le lien familial avec eux. La tante de ma grand-mère maternelle, Annonciade Guglielmi s’était mariée avec un dénommé Nicolas Dulbecco (médaillons ci-dessous). Ils ne connaissaient d’autre horizon que le quartier de Besagne à Toulon.
Tony raconte dans son « Toulon des années trente » : "Leur appartement, situé au dernier étage d’une haute maison donnant sur la place Vincent-Raspail, était extrêmement spacieux, remarquablement propre et (…)

Antoine Garibbo, le parrain de Tony, était un cousin de ma grand-mère maternelle. Sa mère, Catherine Guglielmi était la grande sœur de Jean-Benoît, le père de ma grand-mère. Catherine s’est mariée à un certain Barthelemy Garibbo et ils eurent Antoine pour fils unique. C’était un personnage ! Tony le décrit ainsi dans « Toulon des années trente » : "Le parrain et la marraine tenaient de mon temps une place importante dans les relations familiales. On les choisissait avec soin, compte (…)