Comme la grande majorité des mariages à l’époque, celui entre Augusta et Aimé Papel était un mariage arrangé. On a découvert récemment que c’est son oncle Hippolyte qui est à l’origine de cet arrangement, mais en tous cas celui-ci fut une réussite, et ma grand-mère nous a toujours dit que ça avait été pour elle un coup de foudre immédiat ! Après seulement 6 ans de mariage, Augusta perd son mari dans les premiers jours de la guerre 14-18, mais il lui faut élever ses deux jeunes enfants. (…)
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Augusta TREMELET (1888-1980), ma grand-mère paternelle
une des rares photos de son enfance (avec sa soeur Elisa) :

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Premier tableau Augusta et son Aimé PAPEL
5 mai, par Gihelpe -
Deuxième tableau : le mariage de raison avec Hippolyte
3 mai, par GihelpeAu début de 1922, ses amies secrétaires présentent à Augusta, Edouard Hyppolite, récemment divorcé sans enfants, d’un premier mariage à Barjols avec Alexandrine Allemand (quelle trahison !) en 1897, et qui tient une boucherie au n°6 du quai Saturnin-Fabre de La-Seyne. Il a 15 ans de plus qu’elle. Le mariage de raison a lieu en novembre 1922.
On peut noter que 1922 a été une année éprouvante pour Augusta. En Juillet elle transfère les cendres d’Aimé, son premier mari, dans le caveau (…) -
Troisième tableau : Augusta, la fermière
2 mai, par GihelpePeu après le décès de Marie Bize, ils partent s’y installer complètement. Devenue fermière, Augusta avait un grand poulailler et de nombreux lapins. La légende dit qu’elle avait « opéré » une poule qui avait avalé un clou. Elle saignait et dépeçait les lapins après les avoir estourbis d’un coup de pilon sur la nuque. Elle saignait aussi poules et canards avec son petit couteau pointu et les plumait sans états d’âme ! Elle vendait œufs, poules et lapins et préparait des paniers de raisin (…)
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Quatrième tableau : La retraite heureuse
1er mai, par GihelpeEn 1938, quand sa belle-mère Marie Bize décède, Augusta hérite des petites propriétés de Fernand-Marius le « tonkinois », à la Grand-Combe. Il s’agit d’une petite maison et d’une parcelle boisée attenante. Pour améliorer l’ordinaire, ma grand-mère décide de les vendre. Elle part à la Grand-Combe en train (évidemment !), mais descend une station trop tôt. Heureusement c’est un omnibus et les stations ne sont éloignées que d’une dizaine de kilomètres. Elle prend son courage à deux mains, ou (…)