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Baptistin l’ingénieur et la guerre

lundi 5 mai 2025, par Gihelpe

Après de brillantes études au Lycée Rouvière de Toulon, Baptistin intègre la prestigieuse école des Arts-et-Métiers d’Aix en 1904 en 38ième rang sur 100.
A cette époque-là l’école se targue de former d’excellents ouvriers spécialisés sélectionnés dans des classes sociales modestes. Elle n’est pas encore l’école d’ingénieurs du niveau de l’Ecole Centrale ou de l’Ecole des Mines qu’elle est devenue par la suite.

Baptistin était issu d’un foyer modeste, son père Henri étant simple ouvrier.
Fort de ce bagage technique solide, il rentre à l’arsenal de Toulon (direction des Travaux Hydrauliques) en Avril 1910 comme simple dessinateur, puis il va grimper un à un tous les échelons hiérarchiques.
En 1911 il fait son service militaire dans les chasseurs Alpins (suivez la flèche !

Il a vingt-cinq ans quand débute la guerre de 14-18. Logiquement il est affecté au corps des Sapeurs du Génie du Mont-Valérien aux portes de Paris. Il fait la guerre dans les tranchées pour les travaux de génie-civil. Il s’occupait de l’installation des lignes téléphoniques entre les postes de commandement, comme il nous le racontait parfois.

… Dans les tranchées en Mai 1917 à Marcilly près d’Hermonville.

Il participe activement aux fortifications du port de Lorient, puis aux grands travaux défensifs de la presqu’île de Saint-Mandrier.

Après la guerre, Il devient agent technique de 3ième classe en 1918 et est muté de Toulon à Lorient.

En 1920 il est nommé comme agent de 2ième classe, puis de 1ière classe en 1925.
A partir de 1927, il revient à Toulon et continue son ascension dans les grades d’ingénieur : 2ième classe, 1ière classe, ingénieur Principal puis ingénieur en Chef. Pendant toute sa carrière, il est officier de la Marine, dans le domaine des Travaux Maritimes Hydrauliques. Très apprécié, intègre et consciencieux, Il gagne la Légion d’Honneur et ses cinq galons d’officier.
Mais nous ne l’avons jamais vu en uniforme, et il n’était pas du tout militariste.

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