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Antoinette BIANCHERI (1847-1890), la ... pressée

mercredi 30 avril 2025, par Gihelpe

Nous n’avons pas de photo d’elle, et elle n’a pas de lien de parenté très direct avec le reste de la famille, pourtant c’est une personne importante puisqu’elle est à l’origine de l’autre tombeau de famille à Toulon, côté Marmottans cette fois-ci.
Beaucoup de membres de notre famille proche y sont enterrés. Elle mérite donc de plein droit de figurer dans ce recueil.
Antoinette est une cousine germaine par alliance de Barthélémy Garibbo, comme l’indique son acte de décès en 1890, dans lequel il est nommé en tant que témoin-cousin.

On n’a pas encore pu prouver que Réparate Biancheri et Jean-Baptiste Biancheri étaient frère et sœur, mais on ne peut expliquer autrement comment Antoinette et Barthelemy auraient pu être cousins.
Jean-Baptiste était maçon et il vivait avec sa femme Louise rue Saint-Andrieux à Toulon, quand Antoinette est née en 1847.
Antoinette a perdu sa mère à neuf ans, et son père s’est remarié cinq ans plus tard à Marseille.
On a trouvé la trace d’Antoinette par le recensement de 1872 à Toulon où, à 25 ans, elle est domestique des Orban un couple de retraités sans enfants, d’une soixantaine d’années, 26 rue Truguet.

Elle y vit probablement dans une chambre de bonne sous les toits.
Marie Orban, une toulonnaise née Achard est décédée en 1877, mais Pierre Orban parisien d’origine, capitaine de Frégate et Officier de la Légion d’Honneur, a vécu jusqu’en 1895.
Antoinette a dû rester à son service jusqu’à sa propre mort en 1890, puisque son acte de décès stipule qu’elle est toujours domiciliée au 26 rue Truguet.

Le lendemain du jour de la mort de son père, elle achète en urgence une petite concession trentenaire au cimetière central de Toulon en 1889, pour la somme de 300F.

On a soigneusement conservé l’acte notarié puisqu’on se souvient que ce tombeau a été au centre du procès intenté en 1933 par ma grand-mère Madeleine contre sa marâtre, Dame Canolle, à la mort de Jean-Benoît Guglielmi, le préposé à l’octroi. La concession avait été renouvelée en 1920 sous le nom de Guglielmi par Jean-Benoît, ce qui confirme encore que Réparate et Jean-Baptiste étaient bien frère et soeur.
Elle fait donc construire en urgence le caveau modeste dès l’achat de la concession, pour y enterrer son père. Elle le rejoint un an plus tard. Personne n’a fait graver leur nom sur la pierre tombale.

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