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Jean-Benoit GUGLIELMI (1860-1930) et Maria GRASSO (1856-1914 ?)

jeudi 1er mai 2025, par Gihelpe

A gauche, Jean-Benoît Guglielmi, le père de ma grand-mère maternelle. Il est brigadier préposé à l’octroi (il en a bien la tête !). L’octroi est l’ancien nom pour la douane.
A droite, sa première femme Maria Grasso, née à Olmo-Gentile en Italie, elle était repasseuse. Elle est la mère de ma grand-mère.
Leur parcours matrimonial est assez atypique pour l’époque : Ils ont la trentaine quand ils se marient en 1888, et c’est leur premier mariage. Elle a quatre ans de plus que lui.
Et, cerise sur le gâteau, ils avaient eu un fils (Barthelemy) juste avant le mariage, qu’ils ont reconnu officiellement dans le cadre de leur mariage à Toulon. Barthelemy est décédé à l’âge de 2 ans en 1890, ma grand-mère Madeleine n’avait alors que 2 ans.

Sur la photo de droite, au Cap-Brun à Noël 1924, il est avec sa deuxième femme l’imposante Marie Canolle (devant lui), et avec Henri Marmottans et sa femme Célestine Laporte (à droite), le jour du baptême de Tony (dans les bras de sa mère). Ma mère Marinette est sur le cheval de bois à bascule !

Tony racontait que quand ils allaient, lui et Marinette, rendre visite a leur grand-père, Dame Canolle qui tenait une épicerie au Cap-Brun leur offrait invariablement des sucettes : une pour lui et deux pour sa sœur dont elle était la marraine ! Cela le dépitait et rendait furieuse ma grand-mère Madeleine.
Marie Canolle fille de boulanger tenait déjà son épicerie du Cap-Brun quand elle s’est mariée une première fois à 48 ans avec un certain Octave Rouge. Elle avait 60 ans à son deuxième mariage, avec Jean-Benoît, qui lui en avait cinq de moins (décidément, c’est une habitude pour lui !).

L’épicerie a depuis été transformée en agence immobilière. Marie Canolle a dû habiter à l’étage au-dessus jusqu’à son mariage avec Jean-Benoît.

A la mort de son mari, Marie Canolle pensa avoir hérité, entre autres, du caveau familial des Guglielmi (concession n°22 du carré Beurmann du Cimetière Central de Toulon). Quand elle décida d’y faire enterrer des membres de sa propre famille, ma grand-mère Madeleine qui n’aimait pas trop sa marâtre lui intenta un procès en janvier 1933. Elle plaida que toute sa famille Guglielmi y est enterrée y compris son premier enfant Jean-Célestin mort à 5 mois. On a retrouvé récemment l’acte de justice qui restitue le caveau à Madeleine et donne tort à dame Canolle. L’acte stipule qu’elle seule de sa famille d’origine pourra y être enterrée à son décès. Ce qui fut fait. Par contre son nom n’est pas gravé sur la stèle : Un oubli volontaire sans doute !
C’est dans le cadre de ce procès que fut vendue l’épicerie pour la somme de 25.000 francs.

PS : Célestine Laporte, la mère de mon grand-père Baptistin, morte en 1927 a dû être incinérée et son urne placée dans le colombarium, par manque de caveau familial. Est-ce sous l’influence de Marie Canolle sur son mari qu’elle n’a pas trouvé place dans le caveau des Guglielmi, et est-ce l’origine du désamour entre Madeleine et sa marâtre ?
Henri Marmottans a par contre été enterré dans ce caveau (en 1937).

A gauche Réparate Biancheri, la mère de Jean-Benoit.

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