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Louisette DECUGIS (1899-1984), la carmélite

dimanche 4 mai 2025, par Gihelpe

Louisette Décugis était une cousine de mon grand-père Baptistin, mais de dix ans plus jeune. C’était aussi la marraine de mon oncle Tony (au centre avec sa mère à gauche). Elle avait commencé une carrière prometteuse de modiste. Elle était vraiment passionnée par ce métier et ma mère racontait qu’elle n’arrêtait pas de faire des croquis de mode dès qu’une idée lui passait par la tête.
Ce n’est que sur le tard, vers l’âge de trente ans, que suite à un chagrin d’amour probablement, elle se retire dans un couvent de Carmélites à Marseille où elle restera jusqu’à la fin de sa vie.

1928 : Marinette et Tony, Madeleine, Louisette et sa mère

Elle était venue à Toulon pour le mariage de Zabeth, qui se souvient qu’elle avait même réalisé spontanément un croquis d’elle dans sa robe de mariée. Comme quoi une passion ne s’oublie jamais !

Lors d’un Barbecue au Brusc le lendemain du mariage, nous en gardons l’image d’une petite femme un peu ronde, très joyeuse et même rigolote.
On a toujours cru que la mère de Louisette était une Laporte. En fait suite à des recherches récentes sur l’acte de mariage de ses parents en 1894, sur le recensement de 1911 et sur l’acte de naissance de Louisette, elle apparait sous le nom de Baptistine-Séraphine Ghiglion.

Un des croquis de Louisette (Pas celui de Zabeth !)
En fait le lien de parenté entre Baptistin et Louisette n’est pas très direct. Henri Marmottans (le syndicaliste marié avec Célestine Laporte) était témoin du mariage des parents de Louisette en tant que cousin au second degré (par alliance) de l’époux, comme il est mentionné dans l’acte de mariage. Ceci démontre les liens de proximité.

On a pu reconstituer le schéma suivant :

Louisette était très proche de sa mère Baptistine, et bien qu’elle ait décidé de rentrer dans les ordres depuis longtemps, elle décida de rester s’occuper de sa mère jusqu’au bout, avant d’entrer au Carmel.

Elle avait un frère ainé, Ernest, qui est mort pour la France en Mars 1918. (On a retrouvé ce document officiel dans les papiers de mon grand-père).
Son père Jean Decugis, était antiquaire et issu d’une famille relativement aisée.

Dans le jardin de notre maison au Brusc, de gauche à droite : louisette, Dédée et mon grand-père Baptistin

Portfolio

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