Pendant la guerre, son père lui trouve un poste dans un Centre de Jeunesse à la Bauche en Savoie, qui héberge des jeunes enfants citadins loin des risques de bombardement sur la région Toulonnaise.

Elle en est la cheftaine-major et elle nouera là-bas avec les autres cheftaines des amitiés très fortes qui perdureront jusqu’à la fin de sa vie : Marthe Limongi (la Rouge), Monique Moutet, Jacqueline Uzana-Joris entre autres,



sans compter le très charismatique père Foulon, le barbu à droite.
Régulièrement ils avaient la visite des résistants du Vercors (tout proche), qui descendaient en armes au Centre emmenés par leur commandant Koenig. Officiellement Marinette inscrivait dans les comptes qu’ils avaient exigé qu’on leur donne du ravitaillement (en cas de contrôle), alors qu’en réalité tout se passait en bonne entente.
Sous les conseils de Marthe-la-rouge, la syndicaliste, elle obtiendra même, le moment venu, une petite retraite, au titre de cette fonction sociale.


