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Son enfance, son mariage

lundi 19 mai 2025, par Gihelpe

Il n’aimait pas son vrai prénom, Antoine, et il a toujours été appelé Tony.
Il est né en 1924 à Lorient où son père Baptistin avait été muté de 1918 à 1927. Il s’amusait à regretter de ne pas être né à Toulon, lui qui a été un éminent historien de sa ville.
Il est d’abord écolier au Lycée de jeunes filles Bonaparte où les frères cadets des élèves pouvaient suivre les petites classes à titre exceptionnel, sans doute pour faciliter la vie des parents !

On le voit ci-dessous à sa première communion

Plus tard, après de brillantes études de médecine qui se terminent à la fac de Marseille avec la spécialité d’anesthésie-réanimation, naissante à l’époque, il est d’abord interne dans les hôpitaux Foch puis Chalucet à Toulon. C’est là qu’il rencontre Andrée dite Dédée qui y travaillait comme infirmière. Il travaillera ensuite à la Clinique Saint-Jean à Toulon pendant 40 ans.

Zabeth nous raconte la « petite histoire d’Albert le clochard » » qui illustre bien un des traits de caractère de Tony et Dédée.
« L’histoire du clochard Albert commence quand mes parents habitaient à l’hôpital Chalucet avec moi bébé (Papa y était interne). Ce pauvre homme revenait de la guerre et n’avait plus rien. Il venait régulièrement à l’hôpital pour un peu manger et trouver un gîte pour la nuit. Pour lui rendre un peu de sa dignité mes parents lui demandèrent d’être ma nounou. Il me gardait, m’emmenait au jardin et personne ne pouvait m’approcher, pas même des gens de ma famille. Il prenait son rôle très au sérieux. Il gardait « mademoiselle Elisabeth » comme il m’appelait. Plus tard quand nous habitions rue Victor Clappier il venait de temps en temps pour me voir. Je me jetais dans ses bras dès qu’il arrivait. Je l’aimais beaucoup. Il était très grand et très maigre. On avait dû lui couper la jambe. Maman le faisait asseoir et lui donnait à boire et à manger, puis il repartait. Papa disait à ma mère « tu sais tu devrais lui donner un peu d’argent ». Maman disait « non il va aller le boire » et papa… « … et alors ! Il ne lui reste plus que ça ! ». Voilà l’histoire de mon clochard, pour lequel je garde une profonde affection.

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