Accueil > L’ARBRE GENEALOGIQUE > La branche PAPEL > D’autres TREMELET de la branche > Jean-Baptiste et Eugène TREMELET les frères fondus (1818-1888)

Jean-Baptiste et Eugène TREMELET les frères fondus (1818-1888)

lundi 5 mai 2025, par Gihelpe

C’est Jean-Baptiste qui a fait le grand bond vers les mers chaudes du Sud de la France. Il part de Corbeil-Essonnes vers Marseille aux environs de 1847 où il se marie avec Thérèse Bonhomme, une marseillaise du cru. Avant de se marier ils habitaient tous deux Cours Gouffé, lui au n°56, elle au n°58 avec sa maman : ils étaient donc voisins. Ils donnent naissance à 7 enfants dont seulement 4 survivent : Joseph, Augustine, Hippolyte et Louis, le père de ma grand-mère Augusta. En 1864 Thérèse décède, et Jean-Baptiste vient s’installer à Toulon au n°68 Route de Marseille (ça ne s’invente pas !). Le recensement de 1881 montre qu’il y vit veuf, avec Augustine (31 ans), Hippolyte (26 ans) et Louis (19 ans). L’aîné Joseph s’est marié en 1877 avec Françoise Fréau et ils vivent un peu plus loin au n°60 de la même rue.

Eugène s’est marié à Paris avec Marie Ruignet en 1838 avec laquelle il a eu une fille Augustine, puis à Marseille vers 1852 avec Virginie Gleize avec laquelle il a eu deux filles, Louise et Laurence. Ils vivaient au n°76 Cours Gouffé, donc tout près de la famille de Jean-Baptiste. Quand sa fille Augustine se marie en 1957 il est signalé toujours vivre à Marseille. Il est décédé à Marseille. Nous n’avons gardé aucune trace de tous ces parents contemporains de ma grand-mère Augusta !

En fait Jean Baptiste est descendu à Marseille plus ou moins en même temps que son frère Eugène. Vu qu’ils étaient tous deux fondeurs de fonte, c’est sans doute pour une même opportunité professionnelle. Il est fort possible que ce soit l’ouverture en 1846 de la forge sidérurgique de La Capelette par le grand industriel marseillais Amédée Armand. Cette création se fait pour alimenter les chantiers navals de la région, avec l’essor de la marine de guerre dont les vaisseaux deviennent à coques métalliques, les hélices en fonte et les chaudières à vapeur. Cette hypothèse est confortée par le fait qu’ils habitaient n°56 et n°76 Cours Gouffé qui est très proche de La Capelette (moins de 2km !).

Après un début florissant pendant quelques années, le contexte économique et industriel change et les Forges de la Capelette commencent à rencontrer de réelles difficultés à partir de 1860. Elles vont fermer progressivement à partir de 1864. Les deux frères ont donc dû être licenciés. La même année Thérèse décède.

Eugène ouvre une petite entreprise familiale de fabrication de meules en fonte près de La Capelette, aux n°67 à 69 Grand Chemin de Toulon (tout près du Cours Gouffé) ... Il restera à Marseille jusqu’à la fin de ses jours, 76 Cours Gouffé.

Mais Jean-Baptiste cherchera d’autres opportunités du côté de Toulon, à la mort de son épouse en 1864.
Il mourra du choléra en 1884, probablement en quarantaine dans un hôpital, pour éviter la propagation de l’épidémie.

Portfolio

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.