Jean-Vincent PAPEL le trop honnête (1826 - 1880)Jean-Vincent Papel était le père de Fernand-Marius le grand voyageur tonkinois. C’était donc mon arrière-arrière-grand-père.
Il était donc orphelin de mère à sa naissance et orphelin de père à 1 an et demi. Il a donc dû être élevé par sa marâtre Marie ANDRE, au Mas de Lascous. Il était donc agriculteur avec son père.
En 1849, à la Grand-Combe, il épouse Virginie-Théonie Gazay née à Salles-sur-Gardon et qui vivait avec ses parents au Mas des Oules. Leur fille Marie-Virginie nait au Mas de Lascous. Elle décèdera à Nîmes à 4 ans et demi. En effet, peu après leur mariage, la maladie du ver-à-soie fait péricliter son activité d’agriculteur. Il trouve alors une place de machiniste dans la Compagnie de chemin de fer, vend son terrain du Mas de Lascous et va s’installer à Nîmes. Ils vivent d’abord quelques années à Nîmes où ils ont Valérie-Alix qui y décède à 2 ans, puis à Ales où ils donnent naissance à Fernand-Marius. Ensuite ils déménagent près de Chamborigaud, dans le hameau de La Jasse au pied d’un puits de mine, comme l’indique le recensement de 1876. Jean-Vincent vient en effet d’y trouver un travail de mineur. Fernand-Marius a alors 19 ans, il est ajusteur. En 1880, Jean-Vincent décède. Théonie a dû décéder aussi à cette époque, comme l’atteste l’acte de mariage de leur fils Fernand-Marius en 1883.
Jean-Vincent nous a laissé une trace indélébile sous forme d’un entrefilet dans le « Courrier du Gard » du 7 Mars 1854, comme quoi il aurait trouvé des boucles d’oreille en diamant et les aurait rapportées au commissariat de police pour qu’ils en retrouvent la propriétaire ! Un geste généreux qui restera à la postérité. Il avait 28 ans à l’époque et était déjà marié depuis cinq ans. Il aurait donc pu en faire cadeau à Virginie. Un beau cadeau pour un pauvre mécanicien comme lui !
