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Tonton Emile TOULOUSE le curé de Fourques (1912-2002)

mercredi 30 avril 2025, par Gihelpe

Bien que figure familière de notre enfance, Emile Toulouse, curé de Fourques n’était qu’un cousin éloigné du côté des Papel de la Grand-Combe. Son arrière-grand-mère paternelle s’appelait Mélanie-Cécille Papel. Marie Bize avait dû se lier d’amitié avec la grand-mère du futur curé lors des préparatifs de son mariage avec la famille de Fernand-Marius à la Grand-Combe.

Grâce aux archives de recensement de 1876 du site genea30, on a pu reconstituer assez exactement que les deux cousins germains Jean-Vincent Papel (cultivateur) et Mélanie Papel (avec son mari Cyprien Roumestant, bûcheron) vivaient dans deux maisons voisines du Mas de Lascous, jusqu’à ce que Jean-Vincent déménage pour Nîmes, quand il se fait embaucher comme machiniste de trains. Joseph Toulouse (l’arrière-grand-père du curé) et ses enfants vivaient également au Mas de Lascous.

Le bon curé Emile racontait d’ailleurs volontiers que depuis leur maison de famille ils voyaient la maison des Papel. Ce qui explique la chaleur de nos liens familiaux avec lui.

Au début des années 90, les fils de Joseph et Virginie Toulouse quittent le Mas de Lascous. Clovis s’installe au Pradel comme cordonnier et Emile à la Grand-Combe où il se fait machiniste (à la mine ?). En 1897, quand Emile remplace Clovis (décédé en 1894), dans le lit de Marie-Agathe sa belle-soeur, ils habitent dans le quartier Bouzac à La Grand-Combe.

Tonton Mil’ était un homme enjoué, et passionné par les courses de taureaux qu’il suivait régulièrement dans les arènes de Nîmes. Il n’en restait pas moins un prêtre convaincu, et c’est à ce titre qu’il a célébré de façon très émouvante, le mariage entre Martine et Bernard.
Très jeunes, avec mon père et ma grand-mère on allait (en train) lui rendre visite de temps en temps à Fourques où il vivait avec sa mère. Comme on arrivait toujours plus ou moins à l’improviste (pas de téléphone !), une fois on est entré dans le bistrot en face de l’église pour le demander. Pour le cafetier, c’était un familier et il nous a indiqué sa place favorite : sous l’horloge.
Il nous amenait en voiture faire un tour des manades de taureaux qu’il bénissait dans leur toril avant les corridas. Le soir, il organisait des jeux de société pour nous, dans son logement du presbytère et nous en avons gardé de merveilleux souvenirs. Il avait un chien très fidèle qu’il avait sauvé des eaux alors qu’il avait été abandonné dans un panier qui flottait sur le Rhône. Il l’avait alors logiquement baptisé Moïse !!

Ci-dessus Tonton Mil’ avec Marie Bize, Fernand et … sa grand-mère Marie-Agathe Roumestant. Cette photo semble avoir été prise depuis L’Habiterelle, un quartier au Sud de La Grand-Combe.

Derrière à droite, c’est Louis mon père. Derrière à gauche, le curé. Au centre on reconnait la grand-mère du curé, Marie-Agathe Roumestant (fille de Mélanie Cécille Papel). Devant, au centre c’est Marie Bize, avec sans doute à sa droite Emile Toulouse machiniste de son état, le grand-oncle moustachu et 2ième mari de sa grand-mère Marie-Agathe. Les deux personnages à droite sont sans doute les grands-parents maternels du curé.
La photo pourrait avoir été prise rue de Brugas (Les Pelouses) à La Grand-Combe.

La photo ci-dessus date de notre visite à la Grand-Combe de mars 2025. De gauche à droite Bernard Marino et Jean-Louis devant la tombe de Tonton Mil’.

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